Anticiper

Je m’informe sur les risques majeurs et la résilience du territoire pour mes proches et moi

Anticiper

Je m’informe sur les risques majeurs et la résilience du territoire pour mes proches et moi

« Anticiper » consiste à formaliser la prévention par des outils réglementaires et cartographiques. Cela comprend : la cartographie des aléas (zones exposées), des enjeux (personnes, biens, infrastructures) et leur vulnérabilité (capacité de résistance ou de préparation). Ces cartes alimentent les documents comme le Document Départemental des Risques Majeurs (DDRM), le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM), le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) ou encore le Plan de Prévention des risques Naturels (PPRn).

S'informer sur les risques majeurs

Le Document d’Information Territorial sur les Risques Majeurs (DITRIM)

Ce document est mis à disposition par les autorités locales et comprend des informations sur les différents types de risques présents dans la région, les mesures de prévention et de protection, ainsi que les consignes à suivre en cas d’alerte ou de catastrophe.

Le DITRIM a pour objectif de sensibiliser la population aux dangers potentiels et de promouvoir une culture des risques grâce à des mesures préventives efficaces.

Le Plan Territorial de Sauvegarde (PTS) version réglementaire

Le Plan Territorial de Sauvegarde (PTS) est un document réglementaire institué par la loi de modernisation de la sécurité civile du 13 août 2004 et précisé par le décret du 13 septembre 2005. Il est obligatoire pour les communes dotées d’un Plan de Prévention des Risques (PPR) approuvé, pour celles comprenant un Plan Particulier d’Intervention (PPI), ainsi que pour les communes de plus de 5 000 habitants. Le PTS organise, sous l’autorité du maire, la réponse communale face aux événements majeurs affectant la population, les biens et l’environnement.

Ce corpus cartographique a été réalisé dans le cadre de la mise à jour du Plan Territorial de Sauvegarde (PTS). Ce document est disponible à la Collectivité, à la consultation sur place.

Ces documents sont disponibles et consultables dans votre Collectivité !

A Saint-Barth, soyez SAFE

Les aléas et leurs cartographies en détails

SÉISME

FOCUS sur :

Le risque sismique sur le territoire métropolitain et dans les départements d’Outre-mer.

Légende : 

La sismicité et l’aléa liquéfaction

La carte ci-dessous décrit le contexte local. Les hachures représentent une sismicité de niveau 5 sur l’ensemble de l’île. Au même titre que l’ensemble des Antilles françaises, Saint-Barthélemy est exposée au risque sismique le plus élevé en France, selon la réglementation nationale. Le zonage de l’aléa liquéfaction a été établi par le Bureau d’études GEOTER en 2008.

GRAVITAIRE

Les aléas chute de blocs et glissement de terrain

A Saint-Barthélemy, il existe deux cartographies concernant les aléas gravitaires : « chute de blocs » et « glissement de terrain ». Ces cartographies ont été réalisées par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), service géologique national français. La dernière mise à jour de ces cartographies date de juillet 2024.

Aléa chute de blocs

Légende : 

Aléa glissement de terrain

Légende : 

FOCUS sur :

Le BRGM est l’établissement public de référence dans les applications des sciences de la Terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol dans une perspective de développement durable.

CYCLONE

FOCUS sur :

Le Cerema, établissement public relevant du ministère du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, du ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques et du ministère du Logement et de la Rénovation urbaine, accompagne l’État et les collectivités territoriales pour l’élaboration, le déploiement et l’évaluation de politiques publiques d’aménagement et de transport.

Légende : 

L’aléa houle cyclonique Irma

Le Cerema a étbli à dire d’Experts et à l’aide de ses relevés de terrain, un Modèle Numérique de la Surface en Eau (MNSE) du niveau maximal de la submersion marine. Ce MNSE a ensuite été croisé avec le Modèle Numérique de terrain (MNT) le plus récent (MNT au pas de 5 m fourni par l’IGN de 2010).

Le Cerema précise que :  » les hauteurs de submersions marines comptées à partir du terrain naturel, ont peut-être été localement minimisées ou maximisées à cause des limites techniques de production de cette carte.

TSUNAMI

FOCUS sur :

Le projet « EXPLOItation et Transfert vers les collectivités des Antilles françaises d’une méthode de planification des évacuations en cas d’alerte tsunami » (EXPLOIT) » favorise l’intégration de ces territoires dans le système d’alerte régional CARIBE/EWS.

Légende : 

L’aléa tsunami

Saint-Barthélemy se distingue par sa proximité avec les zones de subduction et d’activité sismique de la région caribéenne. Sa bathymétrie locale, sa topographie et sa superficie réduite la rendent particulièrement vulnérable, même aux tsunamis de faible amplitude, qui peuvent causer des impacts significatifs sur ses côtes, perturbant les infrastructures et la vie quotidienne dans les zones littorales.

INONDATION

L’aléa inondation

Du fait de la grande variabilité des phénomènes naturels et des nombreux paramètres qui interviennent dans leur déclenchement, l’aléa inondation ne peut être qu’estimé et cette estimation est relativement complexe. Les évènements pluviométriques les plus importants connus ces dernières années sont apparus lors des passages des cyclones JOSE et LENNY en 1999. Ces évènements sont considérés ici comme la référence pour la cartographie de l’aléa inondation.

INCENDIE

Afin d’évaluer cette exposition, un périmètre de 200 mètres a été appliqué autour de la couche « végétation » de l’île de Saint-Barthélemy. Toutefois, cette couche ne différencie pas les types de végétation ni la densité du couvert végétal, ce qui entraîne la soumission de la quasi-totalité de l’île à l’aléa incendie. Une analyse plus fine, croisant les enjeux locaux et la couverture opérationnelle des moyens de lutte contre les incendies, sera nécessaire pour affiner cette évaluation et optimiser la gestion du risque.  

L’aléa feu d’espaces naturels

En raison de l’étendue du couvert végétal sur le territoire de Saint-Barthélemy, un risque d’incendie existe à l’interface entre la végétation, les zones bâties et les activités humaines. Conformément à la réglementation en vigueur relative aux obligations légales de débroussaillement, les zones exposées sont définies comme étant situées à moins de 200 mètres de bois et de forêts (massifs d’une superficie supérieure à 0.5 hectare). 

STOCKAGE

S’informer sur le risque industriel et de stockage

À Saint-Barthélemy les principaux risques industriels se concentrent dans la zone industrielle de Public mais aussi au niveau des stations-services, de la zone aéroportuaire et d’entreprises possédant du stockage.