« Faire Face » concerne la préparation et la réponse opérationnelle aux crises avec la planification : élaboration de plans de secours, de plans communaux ou intercommunaux de sauvegarde, Plans Particuliers d’Intervention pour les risques technologiques, dispositif ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) ; l’organisation et entraînement : mise en place de systèmes d’alerte, de simulations, d’exercices de gestion de crise, de commandement opérationnel, d’évaluation des capacités d’intervention et les capacité opérationnelle : disposer des moyens matériels, humains, logistiques pour intervenir efficacement, protéger les populations, coordonner les secours, rétablir les fonctions vitales du territoire.

Code de la Sécurité Intérieure (CSI : Art. 272-1) : Acteurs de la sécurité civile
Toute personne concourt par son comportement à la sécurité civile. En fonction des situations auxquelles elle est confrontée et dans la mesure de ses possibilité, elle veille à prévenir les services de secours et prendre les premières dispositions nécessaires.
La Réserve Communale de Sécurité Civile (RCSC) est un dispositif français permettant aux communes de mobiliser des citoyens bénévoles pour renforcer la résilience locale face aux risques majeurs.

La Collectivité de Saint-Barthélemy dispose d’une Réserve Territoriale de Sécurité Civile depuis 2019. Cette réserve tend à se développer avec l’évolution du service sécurité civile et le recrutement de bénévoles.

Dans le cadre du développement du Plan Territorial de Sauvegarde (PTS) numérique de la Collectivité de Saint-Barthélemy, le projet Geocrisis® a connu de nouvelles avancées en 2025. Ce projet vise à doter l’île d’une plateforme de gestion de crise adaptée à ses spécificités. Conçue sur les technologies ArcGIS Online® et ArcGIS Experience Builder®, l’architecture s’organise autour de trois modules : une cartographie interactive et collaborative, une main courante cartographique semi-automatisée et un tableau de bord dynamique de synthèse.

L’objectif est de renforcer la décision en cellule de crise en améliorant l’analyse spatiale et le partage d’informations entre acteurs. Le développement, mené en collaboration avec T. Brin, a permis d’adapter les outils aux besoins locaux. Après une première prise en main en mars 2025, un test grandeur nature a été conduit lors de l’exercice cyclonique de juin. Celui-ci a confirmé la valeur opérationnelle de la plateforme tout en mettant en évidence des axes d’amélioration : gestion des droits d’édition au sein du COT, simplification de la main courante, et optimisation du tableau de bord.

Ces enseignements ont déjà conduit à une nouvelle version générique de Geocrisis. Si aucune nouvelle expérimentation n’est prévue localement dans le cadre de la thèse, l’outil pourrait toutefois être mobilisé lors du dernier exercice de crise du projet SAFE Saint-Barth.