Épidémie

Le moustique tigre (Aedes albopictus) est un vecteur de maladies de plus en plus préoccupant sur l’île de Saint-Barthélemy, comme dans de nombreuses autres régions des Antilles.
S
A
F
E

Épidémie

Le moustique tigre (Aedes albopictus) est un vecteur de maladies de plus en plus préoccupant sur l’île de Saint-Barthélemy, comme dans de nombreuses autres régions des Antilles.
S
A
F
E

SAVOIR

Qu’est-ce qu’un moustique tigre ?

Le moustique tigre (Aedes albopictus), vecteur de maladies telles que la dengue, le chikungunya et le Zika, a été détecté pour la première fois dans l’arc antillais en octobre 2024, précisément dans le quartier de Lorient à Saint-Barthélemy. Cette découverte a suscité une vigilance accrue des autorités sanitaires locales, qui ont mis en place des mesures de contrôle pour limiter sa prolifération, notamment des pulvérisations d’insecticide.

Contrairement à l’Aedes aegypti, déjà implanté dans la région et responsable des épidémies passées, l’Aedes albopictus est actif à des heures plus variées de la journée et peut survivre dans des conditions environnementales plus diverses, ce qui rend sa lutte encore plus complexe.

Impacts sanitaires

Dengue

La dengue se caractérise souvent par de fortes fièvres et peuvent s’accompagner d’autres symptômes. Le moustique tigre, en tant que vecteur principal, contribue de manière significative à la transmission du virus.

Chikungunya

Le Chikungunya se caractérise par des douleurs articulaires sévères et persistantes, il peut également s’accompagner de fièvre.

Zika

Le virus Zika peut provoquer une infection généralement bénigne mais préoccupante en raison de ses complications notamment pour les fœtus. C’est pourquoi il est recommandé aux femmes enceintes de prendre des précautions particulières.

ANTICIPER

S’informer sur le risque épidémique

FOCUS sur :

Une Agence Régionale de Santé (ARS) est l’interlocuteur unique chargé du pilotage du système de santé et de la mise en œuvre de la politique de santé publique dans sa région. L’Agence de Santé de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Ouverte début avril 2010, l’Agence de Santé de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy met en œuvre la politique de santé, en coordination avec ses partenaires. Ses actions visent à améliorer la santé de la population et à rendre le système de santé plus efficace sur ces trois territoires.

L’Agence Régionale de Santé (ARS) mène diverses actions de prévention contre les moustiques vecteurs de maladies telles que la dengue, le chikungunya et le virus Zika. Ces actions incluent la surveillance épidémiologique et entomologique pour détecter rapidement les épidémies, l’application de larvicides et la pulvérisation d’insecticides pour contrôler les populations de moustiques, et des campagnes de sensibilisation pour éduquer le public sur les mesures de prévention. L’ARS collabore avec les collectivités locales et d’autres partenaires pour mobiliser les communautés et utilise des innovations et recherches pour améliorer l’efficacité de ses programmes de lutte anti-vectorielle.

Sensibiliser les populations

Des campagnes de sensibilisation sont régulièrement menées pour informer les résidents et les touristes des risques associés au moustique tigre et des moyens de réduire les habitats de reproduction, notamment en éliminant les eaux stagnantes autour des habitations.

Contrôler les populations de moustiques

Des programmes de pulvérisation d’insecticides sont mis en œuvre pour réduire les populations de moustiques adultes. Des larvicides sont également utilisés pour traiter les gîtes larvaires identifiés.

Surveillance épidémiologique

Un suivi régulier des cas de maladies transmises par les moustiques est effectué pour détecter rapidement les épidémies potentielles et y répondre de manière appropriée.

A

Principales mesures de lutte et de prévention sur l'île de Saint-Barthélemy

Pour faire face à la menace posée par le moustique tigre, plusieurs mesures ont été mises en place à Saint-Barthélemy.

ECHANGER

Que s’est-il passé sur l’île de Saint-Barthélemy ?

Au 21 mai 2024, l’ARS a constaté une augmentation régulière du nombre de cas de dengue signalés. Santé publique France considère que la Guadeloupe est désormais en phase épidémique. A Saint-Barthélemy, la situation évolue sur le territoire avec une augmentation du nombre de cas recensés ces dernières semaines.